J’ai découvert cette activité pour la première fois lors d’un weekend à Paris avec deux copains. Le soir venu, un de mes amis nous a montré un trailer intitulé : « I Believe I can Fly (flight of the frenchies) ».
Whaou, du Base Jump vu sous un nouvel angle, et surtout une activité que je ne connaissais pas : le Slackline. Tout ceci est pratiqué, à première vue, par des personnes intelligentes et fort sympathiques. Humm, intéressant.
Bref, entrons dans le vif du sujet :
Qu’est-ce que le Slackline ?
Le Slackline consiste à marcher le long d’une sangle souple tendue au dessus du sol entre deux points.
Le ou La slackline ?
Le slackline définit l’activité dans sa globalité.
La slackline, littéralement « ligne relâchée/détendue », est le nom donné à la sangle utilisée.
Cette pratique se différencie du funambulisme par l’utilisation d’une sangle plate en nylon au lieu d’un fil en métal, cette sangle étant généralement moins tendue qu’un câble en acier. Le slackeur évolue librement, sans balancier.
Les qualités requises sont bien-sûr l’équilibre et la concentration.
La largeur historique de la sangle est de 2,5 cm. On trouve également des sangles de 5 cm de large.
A ceux qui se posent la question, le slackline n’est pas plus facile sur 5cm que 2.5cm. C’est juste une appréhension différente du challenge.
Les variantes
Voici les principales :
- Shortline
C’est par là que l’on débute : une sangle courte (7-15m) est tendue normalement assez près du sol (<1m). On effectue ses premiers pas, traversées et figures.
- Trickline
On utilise une sangle courte, près du sol mais tendu très fortement.
Le slackeur pourra ainsi effectuer plusieurs figures (demi-tour, posée de genou, etc) mais surtout des sauts : on parle alors de Jumpline.
- Longline
Le but de cette pratique est de traverser de longues distances (>15m). La sangle se situe à plus d’un mètre de haut car la flèche est plus importante.
- Highline
La discipline la plus spectaculaire, l’apogée de ce sport : une sangle tendue beaucoup plus haut que le niveau du sol.
Physiquement la différence est moindre (matériel de sécurité supplémentaire : baudrier, ligne de vie, etc) mais le combat mental contre soi-même est difficile. Comme en escalade, certains n’utilisent pas de sécurité (traversée en « free solo »).
Il existe d’autres variantes un peu plus « exotiques » :
- Waterline
Une slackline au dessus de l’eau, tout simplement. Cette pratique est plus difficile qu’il n’y parait. En effet, au dessus de l’eau, le sol n’est plus, les vibrations aquatiques, les lumières, les ondulations, mettent en difficulté vos sens…
- Rodeoline
Simple à mettre en place puisque c’est une slack non tendue ! Elle doit être accrochée relativement haut pour ne pas toucher le sol quand on se trouve au milieu.
- YogaSlacking
Différentes postures de yoga sur la slack.
Le but ici n’est pas de réaliser un exploit sportif, mais de se relaxer, travailler son mental et sa concentration.
- Baseline
Du base jump depuis une slack, il faut sauter du bon côté !
Origines
Il est difficile de dire que le slack a été inventé telle année par telle personne. Cette activité résulte plutôt d’une évolution ou variation d’autres pratiques d’équilibre comme la poutre en gymnastique ou le funambulisme. Le slack s’est beaucoup démocratisé ces dernières années, il est en pleine expansion.
Les origines du slack sont attribuées à des grimpeurs américains vers la fin des années 70, début 80 dans le parc national de Yosemite en Californie. En dehors des voies d’escalade, les grimpeurs ont inventé le slack pour s’amuser et passer le temps dans leur campement. Ils utilisaient au début des cordes et des chaines, la sangle plate fit son apparition un peu plus tard.
Sources – En savoir plus
http://www.slackline.com/
http://www.slack.fr/
http://www.sports-extremes.net/2011/12/31/dossier-special-le-slackline/
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